2006-03-20

Felicidades!

Depois de uns dias de ausência, já é tempo de dar um arzito da minha graça.
Entre aventuras, formações, blá, blá, blá, a minha vida vaii rodopiando.
Este fim-de-semana tive o privilégio de assistir ao casamento de dois amigos que namoraram, imaginem bem, 12 anos!!!
Hoje, depois da festa, deverão estar a caminho de uma merecida lua de mel. Felicidades ao casadinhos de fresco.
Aqui vai uma foto-testemunho.
Legenda: Reparem no sorriso dos noivos. Não era apenas por causa na felicidade do momento, mas da piada do momento. Sim, e adivinhem lá por causa de quem se estavam a rir?

2006-03-09

Desalento?

Não sei se lhe chame desalento, tristeza, ou mesmo, falta de coragem, mas a verdade é que ando meio atordoada sem saber qual o melhor abrigo para me proteger. Sinto que a vontade e o espírito positivo devem andar a jogar às escondidas comigo. Mais: acho que devem andar a testar os meus limites.
Preciso de regressar. Sim, regressar a esse local que alguns de vós conhecem como aquele em fui muito feliz. Preciso desses tempos, dessas pessoas, desse ambiente muito terra-a-terra, sem mesquinhices e arranjinhos.
Apetece-me deitar-me durante horas a fio, durante as quais não pense, não sonhe, apenas respire para manter esta minha ligação à vida. Apetece-me fazer um viagem, daquelas sem destino e preocupação. Apetece-me. Apetece-me.
Há dias, não sei por que motivo, alguém me enviou uma mensagem curiosa, do género: "Nascidos a 4 de Setembro terão meses soberbos dentro em breve". Agora rio. A palavra tem uma semântica variada... certo?

2006-03-07

Correcção.

Não sei como foi possível, mas aconteceu. Então passam por aqui professores e professores de Português e foi preciso o meu ex-candidato-a-aluno-actual-amigo dizer que havia um erro no meu último post?! Ai ;)
Ainda bem que eu me dei conta do outro, caso contrário seria alertada (mais uma vez). Obrigada pela correcção!

2006-03-03

Apprivoiser: qu'est-ce que c'est?

Ontem à noite, enquanto preparava as aulas para os miúdos, folheei aleatoriamente o Le Petit Prince. Coincidência ou não, esbarrei contra as palavras que se seguem, saboreando-as como se fizessem mais sentido do que nunca.
-Bonjour, dit le renard.
-Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne vit rien.
-Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
-Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli...
-Je suis un renard, dit le renard.
-Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
-Ah! Pardon, fit le petit prince. Mais après réflexion, il ajouta : -Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?
-Je cherche les hommes, dit le petit prince.Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Il élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie "Créer des liens..."
-Créer des liens?
-Bien sûr,dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
-Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
-C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...
[...]
-Rien n'est parfait, soupira le renard.
[...]
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
-S'il te plaît... apprivoise-moi! dit-il.
-Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
-On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
-Que faut-il faire? dit le petit prince.
-Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... Le lendemain revint le petit prince.
-Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrira le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... il faut des rites.
-Qu'est-ce qu'un rite? dit le petit prince.
-C'est quelque chose trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard.
[...]
-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses.
[...]
Et il revint vers le renard :
-Adieu, dit-il...
-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
-L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
[...]
-Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
-Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.
(Capítulo XXI)